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Conseils aux Voyageurs -Azerbaïdjan
> Epidémie de grippe aviaire:
La Direction Générale de la Santé recommande aux voyageurs d’éviter tout contact avec les volailles et les oiseaux, c’est-à-dire de ne pas se rendre dans des élevages ni sur les marchés aux volatiles. Les recommandations générales d’hygiène lors des voyages dans les pays en développement, qui visent à se protéger des infections microbiennes, sont préconisées.
L’eau n’étant pas potable en Azerbaïdjan, la consommation de l’eau en bouteille non décapsulée est impérative, y compris pour la toilette des bébés, le brossage des dents, le nettoyage des fruits et légumes, la cuisine et le thé. Les grands hôtels internationaux disposent de systèmes de filtration efficaces.
> Paludisme:
Le pays connaît des cas sporadiques de transmission de paludisme : il est possible de ne pas prendre de traitement préventif, mais il est nécessaire de consulter un médecin en cas de fièvre. Les agences médicales étrangères sont bien équipées à Bakou et disposent de la plupart des traitements nécessaires, mais les consultations y sont très chères (de 50 à 250 USD).
De nombreux cas de gastro-entérites signalés chez les étrangers de passage imprudents.
Nette recrudescence des M.S.T., du SIDA et de la tuberculose (celle-ci est surtout présente dans les prisons, sous une forme multirésistante).
La fiabilité des contrôles sanitaires sur les viandes et les produits frais importés (de Turquie, de Russie ou de Dubaï) est aléatoire.
La consommation de conserves doit être prudente (vérifier la date de péremption). La chaîne du froid n’est pas toujours respectée, surtout en période estivale.
Les services hospitaliers publics, en principe gratuits, sont mal équipés et leurs personnels se sont auto-privatisés… Certaines vaccinations doivent être faites avant le départ : Diphtérie-Tétanos-Poliomyélite, éventuellement Hépatite A.
Conditions sanitaires carcérales très médiocres : pour mémoire, épidémie de tuberculose multirésistante.
Souscrire impérativement une assurance couvrant les frais médicaux et de rapatriement sanitaire et incluant explicitement l’AZERBAIDJAN. Consulter, le cas échéant, le médecin traitant avant le départ.
Dans la plupart des cas, après traitement de première urgence sur place, le rapatriement vers la France est nécessaire étant données les conditions générales d’asepsie. Par ailleurs, il n’y a pas, à l’heure actuelle, de médecin français en résidence permanente à Bakou. Pour plus de précaution, il est conseillé de contacter l’ambassade avant de consulter un médecin local même étranger.