Conseils aux voyageurs - Sri Lanka
Il est préférable d’avoir sur soi une carte de groupe sanguin et les coordonnées de son assurance rapatriement sanitaire qu’il est très vivement recommandé de souscrire avant le départ. Il est également souhaitable de consulter le médecin traitant avant le départ et de suivre les recommandations suivantes :
- Ne pas consommer l’eau du robinet (attention aux glaçons).
- Consommer la nourriture chaude.
- Eviter les crudités (sauf dans les hôtels internationaux).
- Eviter la prise d’aspirine, qui peut favoriser les saignements en cas de dengue (préférer le paracétamol).
- Prévoir une lotion anti-moustique adaptée aux régions tropicales et veiller à se protéger de jour comme de nuit.
- En cas de maladie survenant après un séjour à Sri Lanka, ne pas oublier de mentionner ce séjour à votre médecin.
Des cas de fièvre virale chikungunya ont été confirmés officiellement dans plusieurs zones urbaines notamment à Colombo et Kandy.
Prévention du paludisme (malaria) : maladie parasitaire transmise par les piqûres de moustiques qui impose le recours à des mesures de protection individuelle (sprays, crèmes, diffuseurs électriques, moustiquaires…). A ces mesures, doit s’ajouter un traitement médicamenteux adapté à chaque individu : il convient de s’adresser à votre médecin habituel ou à un centre de conseils aux voyageurs. Le traitement devra être poursuivi après le retour en France durant une durée variable selon le produit utilisé.
Le paludisme est présent toute l’année excepté dans les districts de Colombo, Galle, Gampaha, Kalutara, Matara et Nuwara Eliya. Classification : groupe 2
Compte tenu du faible risque, il est possible de ne pas prendre de traitement préventif pour un séjour inférieur à 7 jours, mais il est cependant indispensable d’être en mesure, dans les mois qui suivent le retour, de consulter en urgence en cas de fièvre.
Elle sévit de manière endémique au Sri Lanka, notamment à Colombo et connaît une recrudescence lors de la mousson. Il est rappelé que cette maladie virale est transmise par les piqûres de moustiques : il convient donc de respecter les mesures habituelles de protection (vêtements longs, produits anti-moustiques à utiliser sur la peau et sur les vêtements, diffuseurs électriques…). Des formes graves de la maladie sont possibles mais restent peu fréquentes : il est préférable de consulter un médecin en cas de fièvre (éviter la prise d’aspirine).
A l’attention des personnes amenées à travailler à Sri Lanka dans le cadre de l’assistance humanitaire aux populations locales, il est rappelé, outre les conseils d’hygiène et de prévention classiques, la nécessité d’être à jour de ses vaccinations contre le tétanos, la poliomyélite et la diphtérie. Il est également conseillé d’être vacciné contre l’hépatite A et la typhoïde avant le départ. D’autres vaccinations pourront se révéler nécessaires en fonction de l’évolution épidémiologique locale.